Sainte Catherine de Fierbois se situe à 29 km au sud de Tours sur l’axe majeur du département (anciennement RN10) avec deux sorties d’autoroute (Sorigny à 12 km en direction de Tours et Sainte Maure de Touraine en direction du sud à 7 km) et deux gares ferroviaires (Villeperdue en direction de Tours à 8 km et Sainte Maure de Touraine/Noyant de Touraine en direction du sud à 10 km). Le village est donc idéalement placé pour faciliter la mobilité sur le territoire.
L’école de Sainte Catherine de Fierbois est autonome et accueille actuellement 88 enfants dans 4 classes de la petite section de maternelle au CM2. Un service de ramassage scolaire dessert les collèges et les lycées de secteur, les familles disposant ainsi d’un service continu durant la scolarité de leurs enfants.
Le village dispose de trois commerces et d’équipements de loisirs et de sport récents localisés au centre bourg.
Le territoire communal rappelle la forme d’un V dont la pointe est orientée au sud-ouest. L’essentiel de la population se regroupe au bourg qui s’étend du nord-ouest au sud-est, les fermes isolées sont relativement fréquentes sur le plateau.
L’église est classée monument historique dès 1862, tout comme l’actuelle mairie et la « Maison du Dauphin ».
La commune est situé sur un chemin de Saint-Jacques de Compostelle et centrée par rapport aux cités royales de Loches, Chinon et Tours.
Les Fierboisiens travaillent essentiellement au sud de l’agglomération Tourangelle située à 20 minutes.
Nous bénéficions de deux zones d’activités en fort développement à proximité, celles des Saulniers à Sainte Maure de Touraine et celle d’Isoparc à Sorigny.
Si vous souhaitez découvrir ou redécouvrir la région, vous pouvez visiter le site de l’office de tourisme d’Azay Chinon Val de Loire ou vous rendre dans l’un des deux bureaux d’information du territoire :
Esplanade du Val de l’Indre – RD910
37250 MONTBAZON
02 47 26 97 87
4 rue du Château
37190 AZAY-LE-RIDEAU
02 47 45 44 40
Les Passerelles
37800 SAINTE-MAURE-DE-TOURAINE
02 47 65 66 20
C’est la renommée du pélerinage de Ste Catherine que Boucicault, alors seigneur du village fait bâtir un hôpital qui fut édifié le 8 août 1915 quelques mois avant la terrible défaite d’Azincourt.
L’aumônerie était composée d’une chapelle dédiée à Ste Jacques de Compostelle, dont il reste encore la fenêtre en ogive mais comblée, de 3 chambres dont une pour les pauvres, avec une cour, un jardin, un pré, de 32 arpents de terre et d’un cimetière déjà présent depuis 1408.
Aujourd’hui c’est la mairie qui occupe presque entièrement l’aumônerie. La chapelle servit un temps de presbytère. Elle est actuellement occupée par la bibliothèque.
A la suite de l’incendie qui eu lieu en 1440, le cardinal Hélie de Bourdeilles, archevêque de Tours fit reconstruire, l’église actuelle sur l’emplacement de l’ancienne chapelle.
Au XVIème siècle, la dévotion pour Ste Catherine est toujours présente.
Pour protéger l’église et ses reliques Louis de Rohan, seigneur de Ste Maure est autorisé à clore le bourg de murailles et de fossés. Ce qui permit à Ste Catherine de prendre le nom de ville.
Elle porte ce nom parce qu’il est dit que Charles VII y a logé. Elle fut construite en 1478 par le sire d’Estouteville, seigneur de Sainte-Maure.
Elle se distingue par quatre fenêtres à croisillons et par une porte basse en accolade. Les gables ornementés de crochets portent à leur base deux dragons ailés. De chaque côté de la porte sont deux écussons, dont l’un aux armes de France (mi-partie), et le deuxième tellement mutilé qu’il est impossible de le définir. Elle a été entièrement restaurée en 2007. L’édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 192723.
Le domaine portait anciennement le nom de du Retail ou du Verger. Il prend le nom de la famille de Commacre, qui en est propriétaire, dans la première moitié du XVIe siècle.
En 1812, la terre de Commacre est vendue par Louis-Charles Cantineau, comte de Commacre, à M. de La Haye, qui la revend à son tour au marquis François-Henri-Antoine de Bridieu en 1838.
Maximilien-Louis-Charles Lignaud, marquis de Lussac, a acheté en 1845 la terre de Comacre. Il a fait construire en 1848 le château de Comacre par l’architecte amboisien Sylvain-Philippe Châteignier dans le style néogothique. Le château était admiré24. Claude de Montclos a écrit qu’« il combine dans un syncrétisme élégant et de grande qualité des formes issues du gothique flamboyant français, et du style Tudor anglais et de la Renaissance du Val de Loire ». Devant le coût d’entretien du château et le refus de l’État à participer à sa restauration, Max Lignaud, marquis de Lussac, fait démolir le château en 1962.
Un temple destiné à accueillir les offices des Églises réformées néerlandaises (d’héritage calviniste), fusionnées depuis 2004 au sein de l’Église protestante dans les Pays-Bas, a été construit en 1958 au Bois Saint-Maurice au sud de Sainte-Catherine25. Cette construction simple était rendue nécessaire du fait de l’installation continue d’agriculteurs néerlandais, principalement éleveurs laitiers originaires de Zélande, sur le plateau de Sainte-Maure depuis les années 1920 et qui y ont fait souche.
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